La micro-entreprise, c'est quoi?

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man in gray hoodie sitting on chair
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La micro-entreprise, c’est quoi ?

Tu entends parler de micro-entreprise partout. Ton cousin s’est lancé, ta pote en fait la pub sur Insta, et même ton coiffeur est « à son compte ». Mais toi, tu te demandes : c’est quoi exactement une micro-entreprise ? Et surtout, est-ce que ça vaut le coup de se lancer ? Rassure-toi, tu n’es pas seul. Et aujourd’hui, on t’explique tout dans un langage clair, avec un max d’infos utiles, et toujours dans la bonne humeur. Parce qu’entreprendre, ça peut être fun, non ?

Bienvenue chez La Taverne des Indépendants ! Ici, on t’accompagne dans l’aventure entrepreneuriale, version micro. Allez, attrape ton café, c’est parti.

La micro-entreprise : une définition simple

La micro-entreprise, c’est un régime simplifié de l’entreprise individuelle. Il a été créé pour faciliter la vie des entrepreneurs. Pas besoin de capital de départ ou de statuts, les démarches sont rapides et tu peux commencer très vite.

Tu dois retenir que :

  • Il ne s’agit pas d’un statut juridique, mais d’un régime simplifié.

  • Tu es une entreprise individuelle au sens légal.

  • Tu profites d’un fonctionnement fiscal et social allégé.

  • C’est accessible à presque tout le monde, sauf certaines professions réglementées.

Les conditions pour devenir micro-entrepreneur

Tu veux te lancer ? Tu peux… si tu coches quelques cases très simples :

  • Être majeur ou mineur émancipé.

  • Résider fiscalement en France.

  • Exercer une activité non interdite par ce régime.

  • Ne pas dépasser les plafonds de chiffre d’affaires (on t’explique juste après).

💡 Bon à savoir : tu peux te lancer même si tu es étudiant, salarié, demandeur d’emploi ou retraité !

Les plafonds de chiffre d’affaires en micro-entreprise

Pour rester sous le régime de la micro-entreprise, tu dois respecter certains seuils de chiffre d’affaires annuel (hors taxes).

Les plafonds sont les suivants en 2025 :

  • 188 700 € pour les activités de vente de marchandises (e-commerce, achat-revente, vente sur Vinted...)

  • 77 700 € pour les prestations de service relevant du régime BIC (comme la maintenance informatique, l’esthétique, la coiffure, la fabrication de produits...).

  • 77 700 € pour les activités libérales relevant du régime BNC (consultants, graphistes, formateurs...).

💡 Bon à savoir : Si tu te lances en cours d’année, ces seuils sont calculés au prorata temporis.

Les avantages du régime micro-entreprise

Pourquoi tant de gens choisissent ce régime ? Pour sa simplicité et sa souplesse.

Les atouts qui font toute la différence :

  • Inscription gratuite et rapide en ligne.

  • Comptabilité simplifiée : pas de bilan annuel ni de comptable obligatoire.

  • Cotisations sociales proportionnelles à ton chiffre d’affaires.

  • Exonération de TVA sous certains seuils.

  • Pas de chiffre d’affaires minimum : tu paies seulement si tu encaisses.

💡 Bon à savoir : en cas de chiffre d’affaires à 0 €, tu n’as rien à payer, mais tu dois quand même déclarer.

Les obligations à respecter

Même si la micro-entreprise est cool, elle ne dispense pas de certaines règles de base. Voici ce que tu dois faire une fois lancé(e) :

  • Déclarer ton chiffre d’affaires tous les mois ou trimestres.

  • Payer les cotisations sociales à l’URSSAF.

  • Tenir un livre de recettes à jour (et un registre des achats si tu vends des produits).

  • Émettre des factures claires et complètes.

  • Ouvrir un compte bancaire dédié si ton chiffre d’affaires dépasse 10 000 € deux années de suite.

📎 Source officielle : autoentrepreneur.urssaf.fr

Et les impôts dans tout ça ?

Tu as deux options pour être imposé :

1. Le régime classique (imposition au barème progressif) :

Pour calculer ton impôt sur le revenu (IR), l’administration applique un abattement forfaitaire pour tenir compte de tes charges. Ce qui reste, appelé le revenu imposable, est ensuite ajouté à tes autres revenus personnels (salaires, loyers, etc.) et soumis au barème progressif de l’IR.

  • 71 % d’abattement pour les activités d’achat/revente.

  • 50 % pour les prestations de services commerciales ou artisanales (BIC).

  • 34 % pour les professions libérales (BNC).

🔍 Exemple concret : Tu es graphiste (activité libérale) et tu réalises 30 000 € de chiffre d’affaires dans l’année. L’abattement de 34 % s’applique, soit 10 200 €. Il reste donc 19 800 €, qui seront intégrés à ton revenu personnel imposable. C’est sur ce montant que l’impôt sur le revenu sera calculé.

2. Le versement libératoire :

Tu paies un pourcentage fixe sur ton chiffre d’affaires chaque mois ou trimestre :

  • 1 % si tu vends des biens.

  • 1,7 % pour les prestations commerciales.

  • 2,2 % pour les activités libérales.

💡 Bon à savoir : Tu ne peux pas choisir cette option si ton revenu fiscal de référence est trop élevé. Vérifie bien avant de cocher la case

Et la TVA alors ?

En micro-entreprise, tu es exonéré de TVA jusqu’à un certain seuil :

  • 91 900 € pour la vente de biens.

  • 39 100 € pour les prestations de service.

Tu ne factures pas la TVA, mais tu ne peux pas non plus la récupérer sur tes dépenses.

💡 Bon à savoir : Si tu dépasses ces seuils pendant deux années consécutives, tu passes à la TVA automatiquement.

Est-ce que la micro-entreprise est faite pour toi ?

Ce régime est parfait pour démarrer, mais pas toujours adapté à toutes les situations.

C’est idéal si :

  • Tu veux tester une idée.

  • Tu veux un complément de revenus.

  • Tu veux te lancer sans gros investissement.

  • Tu es freelance, artisan, vendeur ou coach, par exemple.

C’est moins pertinent si :

  • Tu veux embaucher.

  • Tu prévois un chiffre d’affaires élevé.

  • Tu as besoin de beaucoup de matériel ou de récupérer la TVA.

  • Tu veux te développer rapidement vers une structure plus complexe.

💡 Conseil de la Taverne : Tu peux commencer en micro et évoluer ensuite vers une EURL, une SASU, ou autre selon ton projet !

Comment créer ta micro-entreprise en 5 étapes simples

Lancer ta micro-entreprise, c’est facile. Tu peux même le faire en une heure !

  1. Choisis ton activité principale (commerciale, artisanale ou libérale).

  2. Déclare-toi sur formalites.entreprises.gouv.fr.

  3. Reçois ton numéro SIRET par mail ou courrier.

  4. Crée ton espace autoentrepreneur.urssaf.fr pour gérer ton activité.

  5. Commence à facturer légalement (et à faire ce que tu aimes).

💡 Conseil de la Taverne : choisis bien tes activités et ton option fiscale dès le départ. Ce sont des détails qui comptent à long terme.

Les erreurs à éviter quand tu démarres

Parce que oui, on en voit passer, et certaines peuvent coûter cher. Voici les classiques à ne pas commettre :

  • Oublier de déclarer ton chiffre d’affaires (même à 0 €).

  • Ne pas tenir un livre de recettes.

  • Faire des factures incomplètes.

  • Attendre pour créer ton compte pro.

  • Dépasser le seuil de TVA sans t’en rendre compte.

💡 Conseil de la Taverne : Mieux vaut être carré(e) dès le début. Moins de stress, plus de temps pour ton activité.

🛠 Les outils qui te facilitent la vie

Tu veux gérer ta micro-entreprise sans prise de tête ? Voici des outils simples, efficaces et surtout adaptés à ton quotidien d’indé :

  • Abby : pour suivre ta compta sans stress, tout est automatisé.

  • Boursorama Pro : un compte pro gratuit, 100 % en ligne et super rapide à ouvrir.

  • Tiime : l’appli parfaite pour faire tes factures et devis en 2 minutes.

  • La Taverne des Indépendants : pour t’accompagner dans la création, t’éviter les erreurs, et te donner des conseils en or.

💡 Conseil de la Taverne : Prends le temps de tester. Ce qui fonctionne pour un indé ne fonctionne pas forcément pour un autre !

Prêt(e) à te lancer ?

La micro-entreprise, c’est clairement une super façon de se lancer simplement. Tu peux tester ton projet, facturer tes premiers clients, et apprendre en douceur à gérer ton activité.

Chez La Taverne des Indépendants, on t’accompagne de A à Z : création, conseils, suivi. Et toujours dans la bonne humeur !

Alors, tu sautes le pas ? Le meilleur moment pour te lancer, c’était hier. Le deuxième meilleur, c’est maintenant 😉